Agenda

Une résurrection pour la Passion
Quelle émotion artistique que de découvrir une partition totalement oubliée ! C’est le cas de « Chemin de Croix » du drame sacré d’Alexandre Georges, disciple de César Franck et Camille Saint-Saëns. Chef-d’oeuvre, non par sa grandiloquence et ses effets, mais par ses lumières, son humanité et son intériorité, l’ouvrage est en parfaite osmose avec le temps de la Passion. Des poèmes expressionnistes d’Armand Silvestre, l’un des auteur de Massenet, en constituent la sève vibrante. « Chemin de Croix » est l’acte de foi d’un compositeur qui a achevé ses études à Lausanne, mais dont la partition n’avait encore jamais été jouée en Suisse. adOpera a eu l’honneur de l’interpréter en nouvelle création en 2022.
Le programme est complété par deux pièces : « Jésus et Madeleine » extrait des « Poèmes d’amour » d’Alexandre Georges sur un poème d’Armand Silvestre et « La Prière » extrait du final de l’acte 2 du drame sacré « Marie-Magdeleine » de Jules Massenet. (Durée totale 1h)
Entrée libre – collecte à la sortie
(prix recommandé 30.- / 20.-)

Spectacle de sketchansons concoctées par Christian Baur
avec Atena Carte, Christian Baur, Michel Fuchs, Laurent Flutsch, Pierre Blanc, Michel Veillon.
Chanter Gilles, quel « Bonheur » ! Lui qui a su si bien mettre la satire et l’esprit vaudois en rimes et en chansons. Adorateurs du jus divin de la treille, voilà ce qui réunit rire, satire et poésie. Gilles a roulé son stylo bille pour notre plaisir. Ses chansons encore fredonnées par les anciens, sont découvertes par les plus jeunes dans une étonnante modernité. Que notre légendaire modestie n’oublie pas qu’il a ouvert la brèche à toute une génération tels que Brel, Brassens, Ferré, Poiret, Serraut. Gilles fut autant parisien que vaudois, satirique et politique autant que traditionnel, défendant sans cesse les valeurs démocratiques, perplexe raillant les dictatures et les va-t’en guerre.
En octobre 2021, nous avons eu les privilèges de chanter Gilles dans ses lieux mythiques : « Coup de Soleil » à l’Hôtel de la Paix à Lausanne – où, pendant la guerre, il donna son cabaret avec Edith Burger –, et Auberge de l’Onde à Saint-Saphorin, où il chanta avec Albert Urfer. Ces vibrations furent intenses autant entre ces murs que dans nos cœurs !
En ces temps difficiles, que rien n’égale aux heures sombres de la 2e guerre mondiale, les chansons de Gilles abordent des thèmes fondamentaux aux accents aigres-doux par la poésie autant que la satire. L’exaltation pastorale de l’amour, et, a contratio, la dénonciation de l’avarice et la convoitise – ces deux mamelles de la bêtise des orgueilleux – sont clairement inspirées de la longue tradition des chansons parisiennes. Gilles, cet arlequin moliéresque peut avec la chansons (qui est un art!) exprimer tout haut ce que chacun pense et dit tout bas. Par leur finesse poétique autant que populaire, les chansons de Gilles – qu’il appelait ses « petites filles » – resteront pérennes, et, dans un humour subtil et dénué de naïveté, croqueront pour longtemps notre humaine désolation. Alors, dégustons ce vin poétique et, que dans ses lieux, nous puissions délivrer honneur, liberté dans cette patrie du rire et à son roi.

Parfaite illustration du renouveau de la musique sacrée dans la France de la fin du XIXe siècle, bousculée entre catholicisme et laïcité, le trop rare Chemin de Croix d’Alexandre Georges traduit dans ses douze stations le calvaire du Christ le Vendredi-Saint. Un sujet que Gounod illustre également en mettant en musique les derniers mots de Jésus sur la Croix. Deux compositeurs, deux générations, deux esthétiques distinctes mais un même acte de foi. Avec humilité les musiciens s’effacent devant l’histoire qu’ils évoquent et qu’ils prolongent de leur émotion contenue.
Chemin de Croix, concert spirituel pour le temps pascal
Chemin de croix, drame sacré en douze stations d’Alexandre Georges sur des poèmes d’Armand Sylvestre pour chœur, soli, récitant, piano, orgue, violon et violoncelle (1896).
Corien de Jong (orgue) – Atena Carte (piano) – Alexandru Patrascu (violon) – Nico Prinz (violoncelle) – Solistes adOpera : Sarah Pagin, Rebecca Calotta, Michel Dumonthay, Christian Baur, Michel Fuchs

Parfaite illustration du renouveau de la musique sacrée dans la France de la fin du XIXe siècle, bousculée entre catholicisme et laïcité, le trop rare Chemin de Croix d’Alexandre Georges traduit dans ses douze stations le calvaire du Christ le Vendredi-Saint. Un sujet que Gounod illustre également en mettant en musique les derniers mots de Jésus sur la Croix. Deux compositeurs, deux générations, deux esthétiques distinctes mais un même acte de foi. Avec humilité les musiciens s’effacent devant l’histoire qu’ils évoquent et qu’ils prolongent de leur émotion contenue.
Chemin de Croix, concert spirituel pour le temps pascal
Chemin de croix, drame sacré en douze stations d’Alexandre Georges sur des poèmes d’Armand Sylvestre pour chœur, soli, récitant, piano, orgue, violon et violoncelle (1896).
Corien de Jong (orgue) – Atena Carte (piano) – Alexandru Patrascu (violon) – Nico Prinz (violoncelle) – Solistes adOpera : Sarah Pagin, Rebecca Calotta, Michel Dumonthay, Christian Baur, Michel Fuchs
Ad’Opera est une compagnie d’opéra… de poche, à géométrie variable selon les projets qu’elle monte… Pour Zazie-Zazou, vous aurez “sur scène” Sarah Pagin, soprano, Christian Baur, ténor, Atena Carte, piano, et Larisa Strelnikova à l’accordéon, pour un spectacle mis en scène par Pierre-André Gamba. Certes, on verra si on pourra garder la mise en scène d’origine, la scène de La Goulue étant très réduite… mais l’esprit y sera, et je vous invite à vous encanailler goulûment et à rire aux éclats ! Une occasion rare d’avoir ce genre de production musicale chez nous, et une verve qui nous changera magistralement de l’atmosphère morose dans laquelle notre monde nous baigne la plupart du temps…
Sarah Pagin et Christian E.C. Baur (chant)
Atena Carte (piano), Denis Fedorov (accordéon)
Pierre-André Gamba (mise en scène)

Music-hall de sketchansons autour de Gilles et l’esprit vaudois.
Cet immense artiste qu’est Jean-Villard a choisi de représenter son art à travers un personnage bien vaudois: le Gille, un clown un peu balourd, faussement niais, à la compréhension lente, à l’attitude toute en expectative et méfiante. Le nom de scène choisi par Jean-Villard Gilles est donc une sorte d’Arlequin… tout vaudois.
Comme le décrit la dernière biographie qui lui est consacrée signée Olivier Rumpf, « si Ramuz est la part sombre des Romands, Chessex leur part obscure, Gilles est leur soleil ». Aussi, nous nous réjouissons de nous réchauffer ensemble au soleil de ce spectacle enraciné mais universel, présenté par ad’Opera.
Avec Atena Carte (piano), Christian Baur & Michel Fuchs (chansons), Michel Veillon (contrebasse), Pierre Blanc (sketches).
Teaser de notre autre spectacle consacré à Gilles.

Rendre hommage tout en s’inspirant de Gilles, lui qui a su si bien mettre en chansons et en humour son esprit vaudois profond autant que sa subversive bienveillance, adorateur de la nature et de ses fruits, voilà ce qui a réuni humoristes et musiciens dans un spectacle où le rire côtoie allégrement des moments de poésie. En duo, les discussions de cave se recréent, brossant un portrait des Vaudois qui savourent leur vin avec un claquement de langue, délivrant honneur et respect au rire et à son roi.
Sket’chansons de Gilles et Laurent Flutsch.
Avec Laurent Flutsch, Pierre Blanc (sketches), Christian Baur, Michel Fuchs (chansons), Atena Carte (piano) et Michel Veillon (Contrebasse).
Zazie et Zazou c’est d’abord un music-hall dans sa poche avec…
…Trois petites notes de musique au coeur de désirs plus ou moins avoués. Et puis, des chansons nettes qui se foutent des hashtags. Le consentement mutuel est un préalable à une viscéralité festive, sans aucun a priori, qui rend ici les interdits possibles. Puis, quand l’onirisme s’allume aux feux de la rampe, c’est comme un Paris flamboyant qui se jette sur scène à corps et à cœurs perdus. Pastiches, truculentes ou réalistes, les chansons s’imposent alors comme autant de miroirs orphiques d’une époque qui reflète pourtant si bien la nôtre. Sous leur aspect bon enfant, elles révèlent les désirs caché dans une poésie naïve qui masque une subversion raffinée, portant l’émancipation d’une liberté chérie. Tissons avec le public ce doux sourire à la commissure de nos lèvres, et ne trouvons plus aucun mal à se faire du bien.
« Je te plais, tu me plais.
Viens donc beau militaire,
dans un train de banlieue
on partait pour Cythère,
On n’était pas tenu même
d’apporter son coeur…
Mais quand, par-dessus
le moulin de la Galette,
elle jetait pour vous
sa parure simplette,
C’est Psyché tout entier
qui vous sautait aux yeux… »
(Georges Brassens)
Sarah Pagin et Christian E.C. Baur (chant)
Atena Carte (piano), Denis Fedorov (accordéon)
Pierre-André Gamba (mise en scène)
Zazie et Zazou c’est d’abord un music-hall dans sa poche avec…
…Trois petites notes de musique au coeur de désirs plus ou moins avoués. Et puis, des chansons nettes qui se foutent des hashtags. Le consentement mutuel est un préalable à une viscéralité festive, sans aucun a priori, qui rend ici les interdits possibles. Puis, quand l’onirisme s’allume aux feux de la rampe, c’est comme un Paris flamboyant qui se jette sur scène à corps et à cœurs perdus. Pastiches, truculentes ou réalistes, les chansons s’imposent alors comme autant de miroirs orphiques d’une époque qui reflète pourtant si bien la nôtre. Sous leur aspect bon enfant, elles révèlent les désirs caché dans une poésie naïve qui masque une subversion raffinée, portant l’émancipation d’une liberté chérie. Tissons avec le public ce doux sourire à la commissure de nos lèvres, et ne trouvons plus aucun mal à se faire du bien.
« Je te plais, tu me plais.
Viens donc beau militaire,
dans un train de banlieue
on partait pour Cythère,
On n’était pas tenu même
d’apporter son coeur…
Mais quand, par-dessus
le moulin de la Galette,
elle jetait pour vous
sa parure simplette,
C’est Psyché tout entier
qui vous sautait aux yeux… »
(Georges Brassens)
Sarah Pagin et Christian E.C. Baur (chant)
Atena Carte (piano), Denis Fedorov (accordéon)
Pierre-André Gamba (mise en scène)
Music-hall de poche avec Carine Séchaye, Marie-Cécile Bertheaud, Christian Baur.
S’articulant autour de chansons un peu oubliées mais que les anciennes générations fredonnent encore, souvent osées et très suggestives, des pantins-musiciens présentent un tour de chant tout droit sorti d’une boîte à music-hall. Déambulant dans les sentiers d’un langage populaire et pourtant subtil, ils ne cèdent à aucune ambiguïté et suggèrent au spectateur un film imaginaire d’émotions, de souvenirs ravivant la mémoire… Finesse et grotesque se sont donné rendez-vous devant un public qui ne redoute pas de déguster un répertoire qui se susurrait sous le manteau ou sur l’oreiller, loin des déboires d’un monde affligeant. Apparemment désuètes, ces chansons faussement naïves dévoilent une subversion qui côtoie la censure, loin des hashtags d’un monde formaté aux calculs froids des algorithmes. Elles offrent une rasade rafraîchissante d’humanité et de passion qui chantonne à tout un chacun, jusque dans son intimité la plus profonde et la plus cachée, sa propre et inaltérable jeunesse.
Dîner Concert – précisions suivront.
L’équipe se prépare !!!